Insomnie et conduite automobile: une combinaison choc

Lisez un nouvel article sur le site ULaval Nouvelles sur une étude parue dans Sleep à laquelle ont participé Charles Morin, Hans Ivers, Chantal Mérette, Mélanie LeBlanc et Josée Savard, de l’Université Laval, et Elemarije Altena et Pierre Philip, de l’Université de Bordeaux.

L'insomnie, la fatigue diurne et la prise de somnifères associées à une hausse importante du risque d'accident routier.

Les personnes qui souffrent d’insomnie ou de fatigue diurne courent environ 20% plus de risque d’être impliquées dans des accidents de la route. Si elles ont régulièrement recours à des somnifères, le risque de collision est alors 50% plus élevé que celui observé chez les gens qui n’ont pas de problèmes de sommeil. Voilà les principaux constats qui se dégagent d’une étude publiée dans la revue Sleep par des chercheurs de l’Université Laval et de l’Université de Bordeaux.

Cette équipe a suivi pendant cinq ans un groupe composé de plus de 3400 adultes canadiens. Au moment du recrutement, les participants devaient répondre à des questions portant sur leur sommeil et ils devaient indiquer si, dans les 6 mois précédents, ils avaient été impliqués dans une collision alors qu’ils étaient au volant. Ils devaient aussi estimer, sur une échelle de 0 à 100, dans quelle mesure l’accident était attribuable à l’insomnie ou à ses répercussions diurnes soit la fatigue ou les problèmes d'attention. Le même exercice a été répété 6 mois et 12 mois après le début de l’étude, ainsi que tous les ans par la suite.

Lisez la suite de l'article, par Jean Hamann, ici:

https://nouvelles.ulaval.ca/recherche/insomnie-et-conduite-automobile-une-combinaison-choc-2aa5aafc929e003bffcb7b88e9c2975a

Lisez l'article de recherche original (abonnement requis)

Morin CM, Altena E, Ivers H, Mérette C, LeBlanc M, Savard J, Philip P. Insomnia, Hypnotic Use, and Road Collisions: A Population-Based, 5-Year Cohort Study. Sleep. 2020 Feb 29. pii: zsaa032. doi: 10.1093/sleep/zsaa032.